Alors, en lien direct (si ce n'est plus) avec l'article précédent, voici un article un peu plus détaillé sur le Mont Joly.
Vue depuis le Mont Joly
source
Le Tombeau de Marie Joly.
Le Mont Joly abrite le tombeau de l'actrice Marie Joly.
Marie-Elisabeth Joly, née à Versailles le 8 Avril 1761, était la fille d'un costumier qui jouait parfois dans des comédies. Elle monta sur les planches très jeune et était d'ores et déjà acclamée.
Elle eut de nombreux soupirants mais le plus fervents d'entre eux était un Caeannais, Monsieur Nicolas Fouquet Dulomboy, Capitaine de cavalerie, Chevalier de l’Ordre de Malte de Saint-Louis, Maire de la commune de Tassily-Saint-Quentin, et propriétaire du manoir de Poussendre, commune de Tassily.
Elle joua à la Comédie Française. Elle était une grande admiratrice de Jean-Jacques Rousseau et vint en pèlerinage avec sa famille sur la tombe de ce dernier. Elle y déposa une magnifique couronne de bronze, "Aux mânes de Jean-Jacques Rousseau".
Soupçonnée de royalisme, dénoncée par Danton, elle est enfermée durant cinq mois à Sainte-Pélagie, avec d’autres artistes de la Comédie Française.
*
Après une période de calme, les soucis recommencèrent. Un travail intense et prenant, cinq accouchements et une poitrine délicate finirent d’ébranler la santé de Mme Dulomboy. Marie Joly-Dulomboy mourut d’une maladie de poitrine, le 5 Mai 1798, entourée des siens, à Paris, elle avait 37 ans. Sa mort prématurée consterna le monde du théâtre et la région de Saint-Quentin.
M. Dulomboy choisit le point le plus élevé de la montagne, selon le désir de sa chère disparue. De cet endroit, on découvre, au Nord, la plaine de Caen, et au Sud les alentours verdoyants de Falaise. A pic, se trouve la magnifique gorge de la Brèche au Diable.
*
M.Dulomboy fit ériger un monument sur le modèle exact de celui de Jean-Jacques Rousseau en faisant appel au même artiste : Lesueur.
Sur la face Est, Marie Joly est représentée, en grandeur nature, allongée sur le côté ; sur la face Ouest, M. Dulomboy fit graver une épitaphe :
" Ci-gît : Marie-Élisabeth Joly, femme Dulomboy, la meilleure des mères, la plus douce et la plus sensible des femmes, la plus tendre des épouses. Amante de la nature, artiste célèbre, elle décéda à Paris le seize Floréal an VI (5 mai 1798), âgée de 37 ans."
" Hommes, respectez sa cendre ".
Face Est.
source
Aux côtés du monument, se trouvent deux pilastres ornés de figurines en pied : Thalie versant des pleurs et Melpomène tenant un livre.
Cet endroit est gardé et entretenu par la même famille depuis 1908. Aujourd'hui encore, si vous vous y rendez, vous trouverez une petite grand-mère adorable qui vous contera avec plaisir les histoires de la région, et vous récitera les poèmes et citations gravés sur la moindre pierre du petit jardin funéraire.
Entrée
source
~~~~
La richesse archéologique.
Le site du Mont Joly
source
Le Mont Joly est un site très riche sur le plan archéologique. Sa disposition (abrité par les abrupts, et au sommet difficile d'accès qui en faisait un refuge imprenable) a permis l'établissement des Hommes très tôt. Les plus anciens vestiges connus remontent à la période du Paléolithique [environ 18 000 ans avant notre ère].
Au Néolithique, les Hommes construisent un premier rempart de terre. On a retrouvé des traces d'activité d'extraction et de taille de silex.
Pour la période Gallo-romaine, il y a des preuves que l'occupation humaine était importante Un petit édifice qui pourrait être un fanum [petit temple rural] a même été fouillé.
En ce qui concerne le Moyen Âge, une nécropole mérovingienne et carolingienne a été partiellement étudiée autour de l'église Saint-Quentin.
Le site du Mont Joly
Source
Et le sauvetage de Saint Quentin, dans tout ça ? =(
Sources :
Office de Tourisme du Pays de Falaise
Les Sites Archéologiques du Calvados
Vue depuis le Mont Jolysource
Le Tombeau de Marie Joly.
Le Mont Joly abrite le tombeau de l'actrice Marie Joly.
Marie-Elisabeth Joly, née à Versailles le 8 Avril 1761, était la fille d'un costumier qui jouait parfois dans des comédies. Elle monta sur les planches très jeune et était d'ores et déjà acclamée.
Elle eut de nombreux soupirants mais le plus fervents d'entre eux était un Caeannais, Monsieur Nicolas Fouquet Dulomboy, Capitaine de cavalerie, Chevalier de l’Ordre de Malte de Saint-Louis, Maire de la commune de Tassily-Saint-Quentin, et propriétaire du manoir de Poussendre, commune de Tassily.
Elle joua à la Comédie Française. Elle était une grande admiratrice de Jean-Jacques Rousseau et vint en pèlerinage avec sa famille sur la tombe de ce dernier. Elle y déposa une magnifique couronne de bronze, "Aux mânes de Jean-Jacques Rousseau".
Soupçonnée de royalisme, dénoncée par Danton, elle est enfermée durant cinq mois à Sainte-Pélagie, avec d’autres artistes de la Comédie Française.
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Après une période de calme, les soucis recommencèrent. Un travail intense et prenant, cinq accouchements et une poitrine délicate finirent d’ébranler la santé de Mme Dulomboy. Marie Joly-Dulomboy mourut d’une maladie de poitrine, le 5 Mai 1798, entourée des siens, à Paris, elle avait 37 ans. Sa mort prématurée consterna le monde du théâtre et la région de Saint-Quentin.
M. Dulomboy choisit le point le plus élevé de la montagne, selon le désir de sa chère disparue. De cet endroit, on découvre, au Nord, la plaine de Caen, et au Sud les alentours verdoyants de Falaise. A pic, se trouve la magnifique gorge de la Brèche au Diable.
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M.Dulomboy fit ériger un monument sur le modèle exact de celui de Jean-Jacques Rousseau en faisant appel au même artiste : Lesueur.
Sur la face Est, Marie Joly est représentée, en grandeur nature, allongée sur le côté ; sur la face Ouest, M. Dulomboy fit graver une épitaphe :
" Ci-gît : Marie-Élisabeth Joly, femme Dulomboy, la meilleure des mères, la plus douce et la plus sensible des femmes, la plus tendre des épouses. Amante de la nature, artiste célèbre, elle décéda à Paris le seize Floréal an VI (5 mai 1798), âgée de 37 ans."
" Hommes, respectez sa cendre ".
Face Est.source
Aux côtés du monument, se trouvent deux pilastres ornés de figurines en pied : Thalie versant des pleurs et Melpomène tenant un livre.
Cet endroit est gardé et entretenu par la même famille depuis 1908. Aujourd'hui encore, si vous vous y rendez, vous trouverez une petite grand-mère adorable qui vous contera avec plaisir les histoires de la région, et vous récitera les poèmes et citations gravés sur la moindre pierre du petit jardin funéraire.
Entréesource
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La richesse archéologique.
Le site du Mont Jolysource
Le Mont Joly est un site très riche sur le plan archéologique. Sa disposition (abrité par les abrupts, et au sommet difficile d'accès qui en faisait un refuge imprenable) a permis l'établissement des Hommes très tôt. Les plus anciens vestiges connus remontent à la période du Paléolithique [environ 18 000 ans avant notre ère].
Au Néolithique, les Hommes construisent un premier rempart de terre. On a retrouvé des traces d'activité d'extraction et de taille de silex.
Pour la période Gallo-romaine, il y a des preuves que l'occupation humaine était importante Un petit édifice qui pourrait être un fanum [petit temple rural] a même été fouillé.
En ce qui concerne le Moyen Âge, une nécropole mérovingienne et carolingienne a été partiellement étudiée autour de l'église Saint-Quentin.
Le site du Mont JolySource
Et le sauvetage de Saint Quentin, dans tout ça ? =(
Sources :
Office de Tourisme du Pays de Falaise
Les Sites Archéologiques du Calvados
