J'ai fait un rêve étrange.
Il y avait cette personne, ce jeune homme... J'ai l'intime conviction de l'avoir déjà croisé, mais je pense que c'était dans un autre rêve. Et cette nuit, j'avais le sentiment que ce serait la dernière fois... Nous n'avons pas échangé de mots, nous n'en avions pas besoin, mais... quelque chose dans l'air, dans l'ambiance, quelque chose dans son regard semblait signifier que cette rencontre serait la dernière... Et ça m'a fendu le cœur. Je crois que j'ai pleuré,un peu, dans l'inconscience de mes songes.
Cette rencontre, aussi fugace soit-elle, était teintée de tant de nostalgie et de mélancolie... C'est comme si on allait m'arracher de doux souvenirs dont je n'avais même pas encore pleinement conscience. Et c'est là ce dont je me souviens le plus de cette nuit, cette triste résignation... J'allais perdre quelque chose qui s'avèrerait sans doute précieux, et on ne pouvait rien y faire.
Alors nous avons marché, les pieds nus, dans l'herbe humide. Je reconnaissais l'endroit, mais cela ne collait pas. Alors le décor a changé. Nous étions seuls. Il n'existait rien d'autre que nous deux, nos pas sur le tapis de rosée et cette lourdeur sur nos cœurs. Il marchait devant moi. Nous déambulions dans des sous-bois agréablement frais. Le silence nous entourait. Il se retournait, parfois, et me regardait droit dans les yeux. Il ne se plaignait pas, mais son regard était empreint de tristesse, ses épaules étaient affaissées. Sa détresse me touchait davantage,je crois, que mon propre chagrin. Petit à petit, à mesure que nous nous enfoncions dans les bois, je sentais mon cœur se serrer et une boule se former dans ma gorge. Il n'y avait qu'une brise légère dans les feuilles et quelques oiseaux pour nous rappeler que le temps continuait sa course cruelle et que, bientôt, nous allions être séparés. A jamais.
Il s'arrêta. Nous étions arrivés dans une petite clairière baignée de soleil. La lumière faisait des reflets acajou dans ses cheveux de jais. Il planta son regard noir dans le mien. Lentement, il tendit sa main vers mon visage. Je me retenais de pleurer, mais je savais qu'à l'instant où sa peau toucherait la mienne, rien ne pourrait empêcher ces flots salés de se déverser sur mes joues.
Et soudain, tout est devenu flou. J'ai senti les larmes s'échapper de mes yeux et rouler jusque dans mon cou, je me débattais, luttant contre cet éloignement, l'appelant à l'aide mais il semblait déjà ne plus m'entendre.
Je me suis réveillée, envahie d'une vague de tristesse.
C ' é t a i t t e r m i n é .
Cette sensation d'adieu a rendu le réveil plus difficile et plus douloureux encore.
Il y avait cette personne, ce jeune homme... J'ai l'intime conviction de l'avoir déjà croisé, mais je pense que c'était dans un autre rêve. Et cette nuit, j'avais le sentiment que ce serait la dernière fois... Nous n'avons pas échangé de mots, nous n'en avions pas besoin, mais... quelque chose dans l'air, dans l'ambiance, quelque chose dans son regard semblait signifier que cette rencontre serait la dernière... Et ça m'a fendu le cœur. Je crois que j'ai pleuré,
Cette rencontre, aussi fugace soit-elle, était teintée de tant de nostalgie et de mélancolie... C'est comme si on allait m'arracher de doux souvenirs dont je n'avais même pas encore pleinement conscience. Et c'est là ce dont je me souviens le plus de cette nuit, cette triste résignation... J'allais perdre quelque chose qui s'avèrerait sans doute précieux, et on ne pouvait rien y faire.
Alors nous avons marché, les pieds nus, dans l'herbe humide. Je reconnaissais l'endroit, mais cela ne collait pas. Alors le décor a changé. Nous étions seuls. Il n'existait rien d'autre que nous deux, nos pas sur le tapis de rosée et cette lourdeur sur nos cœurs. Il marchait devant moi. Nous déambulions dans des sous-bois agréablement frais. Le silence nous entourait. Il se retournait, parfois, et me regardait droit dans les yeux. Il ne se plaignait pas, mais son regard était empreint de tristesse, ses épaules étaient affaissées. Sa détresse me touchait davantage,
Il s'arrêta. Nous étions arrivés dans une petite clairière baignée de soleil. La lumière faisait des reflets acajou dans ses cheveux de jais. Il planta son regard noir dans le mien. Lentement, il tendit sa main vers mon visage. Je me retenais de pleurer, mais je savais qu'à l'instant où sa peau toucherait la mienne, rien ne pourrait empêcher ces flots salés de se déverser sur mes joues.
Et soudain, tout est devenu flou. J'ai senti les larmes s'échapper de mes yeux et rouler jusque dans mon cou, je me débattais, luttant contre cet éloignement, l'appelant à l'aide mais il semblait déjà ne plus m'entendre.
Je me suis réveillée, envahie d'une vague de tristesse.
C ' é t a i t t e r m i n é .
Cette sensation d'adieu a rendu le réveil plus difficile et plus douloureux encore.
Alors c'est à ça que ça ressemble, un véritable adieu ?