Froide, pénétrante, et ruisselante.
Je voudrais tant qu'il pleuve.
Pour effacer ce souvenir...
La musique dans ma tête, lancinante mélopée, me souffle de l'oublier.
Ce n'est pourtant pas grand chose, vraiment rien, mais il prend trop de place.
Place que je voudrais savoir occupée par les rires et les regards nouveaux que j'ai trouvé ici.
Comme une renaissance, je voudrais tout oublier,
à quelques exceptions près, et recommencer.
Passer les premières douleurs en acceléré,
et puis me délecter d'un café, d'un sourire,
d'un rayon de soleil, ou d'un baiser...
Mais pour cela, il me faut la pluie.
Une pluie torrentielle, qui balaie, efface, purifie...
Puisque dans ma rééxistence, tu n'existeras pas.
Ce "tu" magnifique qui m'a porté, brinquebalé sur l'orgue infernal des sentiments.
Du rire aux larmes n'était plus réduit à sa forme imagée.
Une histoire qui aura commencé dans le noir.
Stop...
Ca fait tant de bien de savoir qu'on a des projets...
Une goutte tombe, et roule sur ma joue.
Une autre sur ma main.
Voilà la pluie.
Et l'histoire recommence...