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Good morning~

Mercredi 9 septembre 2015 à 6:00

La vie est faite de rencontres.
Il y a les invisibles, les anonymes...
Il y a les gens avec qui nous ne dépasseront jamais les politesses banales,
il y a ces gens qui deviendront des compagnons de route
pour une poignée de jours, de semaines ou de mois...
Oh, bien sûr, il y a aussi les
Amis, ceux qui seront "toujours" là, quoiqu'il arrive.

Et puis, il y a les imprévues, les inattendues.
Ces rencontres qui nous paraissent si improbables,
et en même temps, d'une évidence si désarmante
qu'on ne peut qu'y croire.


Il y a, je pense, des êtres que nous sommes amenés à rencontrer,
que nous devons rencontrer, par quelque moyen que ce soit.
Des gens qui nous apportent quelque chose,
et à qui nous sommes en mesure de le rendre,

ce petit quelque chose qui nous est parfois essentiel.

Chérissez ces rencontres-là.
Parce qu'en général,
si vous les écoutez, si vous leur parlez,
ces gens-là, que le destin a mis sur votre chemin,
peuvent contribuer à faire de vous
quelqu'un de meilleur.



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C'est, en tout cas, ce qu'il a fait pour moi.

 

Il était un rêve

Lundi 13 avril 2015 à 12:20

J'ai fait un rêve étrange.

Il y avait cette personne, ce jeune homme... J'ai l'intime conviction de l'avoir déjà croisé, mais je pense que c'était dans un autre rêve. Et cette nuit, j'avais le sentiment que ce serait la dernière fois... Nous n'avons pas échangé de mots, nous n'en avions pas besoin, mais... quelque chose dans l'air, dans l'ambiance, quelque chose dans son regard semblait signifier que cette rencontre serait la dernière... Et ça m'a fendu le cœur. Je crois que j'ai pleuré, un peu, dans l'inconscience de mes songes.
Cette rencontre, aussi fugace soit-elle, était teintée de tant de nostalgie et de mélancolie... C'est comme si on allait m'arracher de doux souvenirs dont je n'avais même pas encore pleinement conscience. Et c'est là ce dont je me souviens le plus de cette nuit, cette triste résignation... J'allais perdre quelque chose qui s'avèrerait sans doute précieux, et on ne pouvait rien y faire.
Alors nous avons
marché
, les pieds nus, dans l'herbe humide. Je reconnaissais l'endroit, mais cela ne collait pas. Alors le décor a changé. Nous étions seuls. Il n'existait rien d'autre que nous deux, nos pas sur le tapis de rosée et cette lourdeur sur nos cœurs. Il marchait devant moi. Nous déambulions dans des sous-bois agréablement frais. Le silence nous entourait.  Il se retournait, parfois, et me regardait droit dans les yeux. Il ne se plaignait pas, mais son regard était empreint de tristesse, ses épaules étaient affaissées. Sa détresse me touchait davantage, je crois, que mon propre chagrin. Petit à petit, à mesure que nous nous enfoncions dans les bois, je sentais mon cœur se serrer et une boule se former dans ma gorge. Il n'y avait qu'une brise légère dans les feuilles et quelques oiseaux pour nous rappeler que le temps continuait sa course cruelle et que, bientôt, nous allions être séparés. A jamais.

Il s'arrêta. Nous étions arrivés dans une petite clairière baignée de soleil. La lumière faisait des reflets acajou dans ses cheveux de jais. Il planta son regard noir dans le mien. Lentement, il tendit sa main vers mon visage. Je me retenais de pleurer, mais je savais qu'à l'instant où sa peau toucherait la mienne, rien ne pourrait empêcher ces flots salés de se déverser sur mes joues.

Et soudain, tout est devenu flou. J'ai senti les larmes s'échapper de mes yeux et rouler jusque dans mon cou, je me débattais, luttant contre cet éloignement, l'appelant à l'aide mais il semblait déjà ne plus m'entendre.
Je me suis réveillée, envahie d'une vague de tristesse.
C ' é t a i t  t e r m i n é .

Cette sensation d'
adieu a rendu le réveil plus difficile et plus douloureux encore.

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Alors c'est à ça que ça ressemble, un véritable adieu ?

Tenderly

Lundi 2 juillet 2012 à 13:01

 
 
Je le regardai dormir,
le couvant du regard comme on veille un enfant.
Et dans cet écrin de tendresse,  j'ai pris conscience d'une chose.
Cet instant, je l'attendais.
Depuis des années.


One Sky, One Destiny

Dimanche 13 mai 2012 à 16:48

Qui aurait cru qu'après toutes ces années de confessions et ces nuits blanches habitées de promesses naïves,
nous réaliserions enfin ce rêve que nous partagions sans le savoir ?

Depuis nos jours ensoleillés jusqu'aux tréfonds de nos nuits sans lune,
depuis nos sourires d'enfants jusqu'aux regards brûlants d'aujourd'hui,
nous avons tellement changés, sans jamais se perdre bien longtemps.

Souviens-toi de ces jours de pluie, de ces jours mornes,
de ces soirs gris et froids, de ces couchers de soleil sans or ni vermeil,
Souviens-toi, nous nous étions promis de connaître de meilleurs lendemains.
Et regarde-nous.
Nous avons réussi.

Même si, pour l'instant, nous sommes loin l'un de l'autre,
Il suffit de pas grand-chose, de presque rien pour que tu sembles tout près.
Un coucher de soleil, une mélodie, une étoile,
et tu es
.

 ~ One Sky, One Destiny ~

\o/

Dimanche 26 juin 2011 à 12:54

" Mécreants ! "

Bohort.


 

 

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