Je suis de ces endroits silencieux.
Et là-bas, je retrouverai ma solitude ensoleillée, douce et chaude.
Une solitude plus agréable que n'importe où ailleurs.
Près de l'onde bondissante, seule sous l'ombre caressante des arbres fruitiers.
Sans doute là-bas retrouverais-je cette douceur qui m'enveloppa il y a quelques années.
La clarté de la lune, le chuchotement presque inaudible des étoiles par-dessus le murmure de la vie nocturne...
J'ai mal au coeur de devoir attendre encore avant de retrouver la sérénité des lieux, là-bas.
Mais quand j'y serai, tout ira trop vite.
Alors autant savourer l'attente jusqu'au moment où je courrais, seule, vers mon Eden isolé.
Oh, et avant de partir, je dois vous laisser ça.
Le lien de trois myspace.
Gary Nock
E. Stephen
Anthony
Et si j'avais des lecteurs "réguliers",
j'aurai demandé un compte-rendu sur ce que vous en pensez,
ce genre de choses qui auraient pu être sympa à lire...
Bah. J'espère de tout coeur que là-bas, rien n'aura changé.
Que ce coin du monde sera resté aussi simple, beau, et secret.
Que je pourrais toujours y retrouver ce doux silence, à peine effleuré par les cigales, et le chant de l'eau.
Oh, et quand il fera trop froid, que les rives devront retrouver à leur tour la solitude,
Je courrais vers les ruelles magiques, enchanteresses.
Hors du temps.
J'y retrouverai ces gens. Ils seront là. Comme toujours.
Et ce sera comme un rayon de lune sublimant la nuit folle, douce, enivrée et enivrante.
En attendant, il faut encore baisser la tête,
Se réfugier dans des lieux qui n'existent que dans la tête.
Et dans mes mots.
Qui m'emprisonnent.
Désenchantés, désabusés que tout ceci n'existe que pour eux et moi.
Devrais-je prostituer mes mots pour être libre ?
Et condamner ce qu'il me restait d'immaculé ?
C'est beau, hein ?