Une page de ma vie va disparaître bientôt. Cette nuit, peut-être.
Mon ancien blog, inactif depuis trop longtemps. J'ai longtemps hésité à publier un petit article, histoire de le garder en vie, mais à quoi bon.
Mes sentiments et mes émotions sur cet autre blog étaient comme sur des montagnes russes. C'est une période marqué par l'extrême. Rien ne me paraissait "normal", "dans la moyenne". Soit j'étais au paradis, soit j'étais au trente-sixième dessous. Cette période, celle des rencontres décisives, fût très difficile à vivre pour moi, au final. Et ce blog, même aujourd'hui, était posé là, dans les méandres de la toile, comme un friendly reminder de mes souffrances passées. Je n'ai pas besoin d'une infinité de 0 et de 1 pour me rappeler les raisons d'être de mes cicatrices invisibles, je ne les connais que trop bien. Et les gens dont il était question au fil de ces pages ne sont, pour la plupart, plus rien pour moi. Que des souvenirs, bons ou mauvais, par choix ou parce que la vie en a décidé ainsi. Peut-être certains ont-ils suivi le fil de mes pensées jusqu'ici. Et peut-être ne se rendaient-ils pas compte que leur absence m'a coûté. Ce sont des choses qui arrivent. C'est la vie.
Le Lys au milieu des Epines ne sera bientôt plus. Petit Lys a poussé, grandi, éclot et lentement, imperceptiblement, Petit Lys s'est fanée. De fleur, me voilà devenue poupée. Ou, comme dans la chanson de Mannick, une petite fille dont le chat s'est perdu, et qui pleure à chaudes larmes.
Cependant, lors de mon ultime visite dans mon propre musée, j'ai pu apercevoir une lueur d'espoir. Comme quoi mon coeur n'était pas totalement cassé, même à cette époque-là :
Mon ancien blog, inactif depuis trop longtemps. J'ai longtemps hésité à publier un petit article, histoire de le garder en vie, mais à quoi bon.
Mes sentiments et mes émotions sur cet autre blog étaient comme sur des montagnes russes. C'est une période marqué par l'extrême. Rien ne me paraissait "normal", "dans la moyenne". Soit j'étais au paradis, soit j'étais au trente-sixième dessous. Cette période, celle des rencontres décisives, fût très difficile à vivre pour moi, au final. Et ce blog, même aujourd'hui, était posé là, dans les méandres de la toile, comme un friendly reminder de mes souffrances passées. Je n'ai pas besoin d'une infinité de 0 et de 1 pour me rappeler les raisons d'être de mes cicatrices invisibles, je ne les connais que trop bien. Et les gens dont il était question au fil de ces pages ne sont, pour la plupart, plus rien pour moi. Que des souvenirs, bons ou mauvais, par choix ou parce que la vie en a décidé ainsi. Peut-être certains ont-ils suivi le fil de mes pensées jusqu'ici. Et peut-être ne se rendaient-ils pas compte que leur absence m'a coûté. Ce sont des choses qui arrivent. C'est la vie.
Le Lys au milieu des Epines ne sera bientôt plus. Petit Lys a poussé, grandi, éclot et lentement, imperceptiblement, Petit Lys s'est fanée. De fleur, me voilà devenue poupée. Ou, comme dans la chanson de Mannick, une petite fille dont le chat s'est perdu, et qui pleure à chaudes larmes.
Cependant, lors de mon ultime visite dans mon propre musée, j'ai pu apercevoir une lueur d'espoir. Comme quoi mon coeur n'était pas totalement cassé, même à cette époque-là :
Mô nakanaide
Boku ga iru kara
Mô taisetsu na mono wo
Akirametari shinai...
Ne pleure plus
Car je suis là
Je n'abandonnerai plus
Ce qui m'est précieux...
un poètique coucou en repassant par ici prendre des nouvelles
du troubadour Emmanuel