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La colère au fond du coeur

Dimanche 23 novembre 2008 à 16:36

Et ville saigne sous mes pas, pendant que les étoiles s'allument.
Je m'éloigne.


Je voudrais me retrouver en face de toi,
Et te cracher au visage mes joies et mes sourires,
Te hurler que je suis heureuse,
Et en pleurer de conviction.

Je voudrais que tu vois que les années passent mieux sans toi,
Que je me redécouvre et que je souris enfin,
Je voudrais que Tu vois qu'enfin j'aime sans saigner,
Que mon coeur est toujours intact,
Qu'il ne brûle plus du même feu que jadis.

Regarde moi !
Regarde moi dans les yeux !
Vois qu'ils sont vides de toi !
Regarde moi !


 Je suis guérie, maintenant...!


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Par delà la ville, je vois les étoiles...

Vendredi 21 novembre 2008 à 11:24

Punaise !
C'est diablement bon d'être en vie !

Et ce goût doux amer dans la bouche,
cette peur au creux du ventre,
toute cette fatigue, c'est bon...

La pluie sur mon visage,
Le vent furieux semant la pagaille dans mes cheveux défaits,
Personne au château,
La ville comateuse,
Et Raphaël dans les oreilles, dans la tête, et dans le coeur...

Quelqu'un m'a dit, le jour de l'enterrement de mon oncle,
"N'oublie pas que la viepeut-êtrebelle, que notre monde est tout de même merveilleux..."
Et ça m'a touché.
Directement au coeur.
Et il m'a fait sourire.
Moi qui pleurait depuis le matin.
Des larmes qui venaient du coeur...

Ce coeur qui bondit,
Qui se serre, aussi, souvent...
Ce coeur qui trop souvent a subi, sans rien dire,
Aujourd'hui je le sens battre comme si tu étais avec moi,
Juste pour quelques notes.

Je suis peut-être trop sensible,
Mais je le répète à quiconque voudra bien l'entendre...

C'est bon d'être en vie...


Oui, il y a la pluie, le bruit,
Il y a la vie des autres,
Celle de ceux qui ne sourient pas.
Mais regardez autour de vous,
Il y a, parmi ces autres,
Ceux qui sourient...

Et,
Le nez au ciel,
Les yeux fermés,
Et les cheveux libres, au vent,
Dites vous que la vie est belle.

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Je tremble un peu, je fuis...

Jeudi 20 novembre 2008 à 12:10

Et dans mon ancien quartier aux murs taggués,
les "Nik la police !" ont été recouverts par des
"je t'aime Marion !".


J'voudrais que, partout, la vulgarité s'efface,
Qu'on ne me regarde plus comme ça,
Que les gens sourient,
comme ils souriaient à la petite fille qui disait bonjour à tout le monde...

Je voudrais que les mots d'amour flottent dans l'air,
Que la douceur soit dans le ciel et dans la terre,
Je voudrais un clin d'oeil du soleil pour réchauffer le sol mouillé.

J'ai lu, quelque part, une histoire qui ressemble à la mienne.
Ou plutôt à ce qu'était mon histoire avant.
L'attente, toujours, la crainte, le besoin vital d'un "Lui" bien précis auprès de nous...
Je voudrais l'aider, comme je voudrais aider tout à chacun,
sans vouloir regarder en face ma propre faiblesse.

C'est si compliqué de trouver sa place.
Tantôt, on passe pour égoïste,
Tantôt, on est la bonne poire...

Même si en lui j'ai trouvé celui qui me fait exister,
Je ne sais comment être...
Jamais...

Et voilà que je retourne dans mes lamentations...
Pitoyable...

Je voudrais juste savoir

qui je suis...
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Et la musique, jamais ne s'arrêtera....

Mercredi 19 novembre 2008 à 8:38

Il y a cette chanson, dans l'air.
Encore, toujours, et encore une fois...
Recommence, s'il te plait, ne t'arrête pas...


Et par le velux, fenêtre ouverte sur le ciel,
je vois.
La vie, qui passe doucement,
Les nuages, tranquilles et bienveillants,
Une nuée d'oiseaux s'envolent en même temps que la musique.

Je voudrais tant en être...
"J'aurais voulu être un oiseau..."
Ca me rappelle quelque chose, quelqu'un..
Mais je ne veux pas cracher sur le monde,
Je veux l'embrasser de tous mes yeux,
Toutes les faces à la fois,
Et voir s'il est aussi beau qu'on le dit....
Et pourquoi pas, d'ailleurs?

Et la musique recommence.
Oui, chante, chante encore, chante pour moi,
Pour guérir mon coeur plein d'anxiété,
Pour guérir ma gorge meurtrie,
Pour soigner ma bouche blessée par tant d'épines,
Délivre-moi de mes paroles dures,
Fais de moi Douceur...
S'il te plait...

Je ne veux plus être celle que j'étais,
Je veux juste vivre, sans blessure du passé,
Je veux tout oublier,
Blottie entre tes notes et tes mots,
Comme des bras offerts,
Et en guise de ciel,
Une figure attendrie,
Visage souriant.

Laisse moi venir avec toi,
Laisse moi te rejoindre,
Tu planes déjà par delà les étoiles,
Je t'en prie, ne m'oublie pas,
Moi, petite fille insignifiante,
Pense encore un peu à moi...

Et la musique....

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Je marche dans les rues...

Lundi 17 novembre 2008 à 12:27

Concert de Raphaël.
Depuis le temps que je l'attendais...


Il y a la préparation : pique-nique, horaire du train, de quoi passer le temps, assise devant la porte du Zénith...
Puis le départ.
On est pas en retard, mais on court.
De joie, de liesse même.
On a envie de rire sans vraiment savoir pourquoi.
Et on sourit.
Dans le vide, aux gens gris que l'on croise, aux mannequins en mini-jupe,
on sourit.

Dans le train, on regarde avidement vers l'avant.
A la gare, on saute sur le quai, on dévale les escaliers, et on se met en route.
Plus on se rapproche, plus on presse le pas.
Et on danse en marchant.

A l'arrivée, on soupire.
Ah, il y a déjà quelques personnes.
Qu'importe, on s'assoit, on sort un bouquin, un carnet, un crayon, une pomme.
Et on attend.
15h.
16h.
Un bus arrive.
Des hystériques courent à la grille.
"RAPHAËËËËËEËL !!!"
Et reviennent, essouflés, roses de plaisir,
soufflant
"Oh il est magnifique."
On rigole, on se moque un peu, et de nouveau c'est le silence.

Il ressort.
Autographes, photos, de nouveaux cris.
On regarde, de loin, et on s'approche.
Juste pour le voir.
Et on retourne à sa place.

17h.
L'attente devient vraiment longue.
18h.
Plus que 2h avant le début.

18h30.
Dieu, que c'est long...
Puis ils ouvrent les portes.
Derrière ça pousse,
devant ça court.
On s'installe.

3ème rang,
dans la fosse,
en face du micro.

Ca s'annonce bien.

Et de nouveau, l'attente.
Plus fébrile celle-là.
Enfin, ça commence.
Première partie.
Acclamée.

Les lumières se rallument.
Un brouhaha s'élève.
Et la salle replonge dans le silence.
Puis dans le noir.
Et c'est la folie.

Les musiciens s'installent et commencent.
Et il arrive.
Tranquille, souriant, beau.

"Je sais que la terre est plate.
Je sais le nom des nuages..."

C'est parti.

- Je sais que la terre est plate.
- Unknow ( T.T)
- Chanson pour Patrick Dewaere
- Concordia
- Comme un homme à la mer
- Le petit train
- Schengen
- Adieu Haiti
- Sixième étage
-Petite Annonce
- J'l'ai pas touchée...

Petits moments de complicité.
"Cette chanson est de *** Il était là, il a vu arriver une superbe fille,
en maillot de bain, vue la chanson...
Et le fin mot, j'crois que c'est qu'il a pas réussi à se la faire...
Houlà...
Faut vite que je chante pour rattrapper ce que je viens de dire....
Vous en voulez une en particulier?
-Poste restaaaaaante !
-Ah non, les plus connues, j'suis pas stupide, je les garde pour la fin !
-Des moooots !
-Ah mais elle est déjà prévue ! Vous me flinguez ma liste là...
-Au temps des Colonies !
-Aaaah ! Bonne idée ! Qui à dit ça ? Bien joué ! Ca fait une éternité que je ne l'ai pas chantée en plus...
Bon...

Ici il pleut toute la journée....."

Et le public qui murmure, fredonne, puis chante....

Il est tellement naturel....

-Au temps des Colonies
-Ma jolie Louise (?)
-Ô Compagnon
-Les petits bateaux
-La réalité
-Sur la route
-Le vent de l'hiver
-Et dans 150 ans...


Déjà il nous remercie et s'en va.
Non, pas déjà !
On scande :
"Raphaël !"
"Une autre ! Une autre !"

Il revient.
Merci...

-Funambule
-Ne partons pas fâchés
-I can't take my eyes off of you (xD)
-Des mots
-Caravane


"Une dernière pour la route... Mon père me chantait cette chanson,
et maintenant, quand je la chante à mon fils, il me regarde avec de grands yeux qui doivent vouloir dire :
"Ce type là.... ne va vraiment pas bien...." "

-La chanson des Galériens.

Cette fois il s'en retourne.
Pour de bon.
On espère encore, on appelle,puis entraîné par le courant, on se dirige vers la sortie.

On rit, on fredonne encore la dernière chanson,
on passe au stand, acheter deux ou trois souvenirs,
on échange nos premières impressions...
Enfin on se résigne à sortir, puis l'on attend.

On grimpe en voiture, et l'on raconte,
en désordre, nos souvenirs encore nets à un parent concilant,
attentif et curieux.

Puis peu à peu on retombe sur Terre....
On retrouve la maison déjà silencieuse...
On raconte encore deux ou trois fragments de concert,
et l'on monte se coucher.
Là, le silence jaillit.
Assourdissant, et douloureux...
Oui, il fait mal ce silence, tant il est profond.
Il fait mal, tant il est incongru...

On jour un peu avec la oîte à musique que l'on aacheté,
pour faire taire le silence...
On souit d'un dernier souvenir,
et une fois encore on entonne un refrain, qui se termine dans un soupir,
et l'on s'endort,
Comme à regret,
parce qu'on doit tourner une autre page...


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