Et dans mon ancien quartier aux murs taggués,
les "Nik la police !" ont été recouverts par des
"je t'aime Marion !".
J'voudrais que, partout, la vulgarité s'efface,
Qu'on ne me regarde plus comme ça,
Que les gens sourient,
comme ils souriaient à la petite fille qui disait bonjour à tout le monde...
Je voudrais que les mots d'amour flottent dans l'air,
Que la douceur soit dans le ciel et dans la terre,
Je voudrais un clin d'oeil du soleil pour réchauffer le sol mouillé.
J'ai lu, quelque part, une histoire qui ressemble à la mienne.
Ou plutôt à ce qu'était mon histoire avant.
L'attente, toujours, la crainte, le besoin vital d'un "Lui" bien précis auprès de nous...
Je voudrais l'aider, comme je voudrais aider tout à chacun,
sans vouloir regarder en face ma propre faiblesse.
C'est si compliqué de trouver sa place.
Tantôt, on passe pour égoïste,
Tantôt, on est la bonne poire...
Même si en lui j'ai trouvé celui qui me fait exister,
Je ne sais comment être...
Jamais...
Et voilà que je retourne dans mes lamentations...
Pitoyable...
Je voudrais juste savoir
qui je suis...