Concert de Raphaël.
Depuis le temps que je l'attendais...
Il y a la préparation : pique-nique, horaire du train, de quoi passer le temps, assise devant la porte du Zénith...
Puis le départ.
On est pas en retard, mais on court.
De joie, de liesse même.
On a envie de rire sans vraiment savoir pourquoi.
Et on sourit.
Dans le vide, aux gens gris que l'on croise, aux mannequins en mini-jupe,
on sourit.
Dans le train, on regarde avidement vers l'avant.
A la gare, on saute sur le quai, on dévale les escaliers, et on se met en route.
Plus on se rapproche, plus on presse le pas.
Et on danse en marchant.
A l'arrivée, on soupire.
Ah, il y a déjà quelques personnes.
Qu'importe, on s'assoit, on sort un bouquin, un carnet, un crayon, une pomme.
Et on attend.
15h.
16h.
Un bus arrive.
Des hystériques courent à la grille.
"RAPHAËËËËËEËL !!!"
Et reviennent, essouflés, roses de plaisir,
soufflant "Oh il est magnifique."
On rigole, on se moque un peu, et de nouveau c'est le silence.
Il ressort.
Autographes, photos, de nouveaux cris.
On regarde, de loin, et on s'approche.
Juste pour le voir.
Et on retourne à sa place.
17h.
L'attente devient vraiment longue.
18h.
Plus que 2h avant le début.
18h30.
Dieu, que c'est long...
Puis ils ouvrent les portes.
Derrière ça pousse,
devant ça court.
On s'installe.
3ème rang,
dans la fosse,
en face du micro.
Ca s'annonce bien.
Et de nouveau, l'attente.
Plus fébrile celle-là.
Enfin, ça commence.
Première partie.
Acclamée.
Les lumières se rallument.
Un brouhaha s'élève.
Et la salle replonge dans le silence.
Puis dans le noir.
Et c'est la folie.
Les musiciens s'installent et commencent.
Et il arrive.
Tranquille, souriant, beau.
"Je sais que la terre est plate.
Je sais le nom des nuages..."
C'est parti.
- Je sais que la terre est plate.
- Unknow ( T.T)
- Chanson pour Patrick Dewaere
- Concordia
- Comme un homme à la mer
- Le petit train
- Schengen
- Adieu Haiti
- Sixième étage
-Petite Annonce
- J'l'ai pas touchée...
Petits moments de complicité.
"Cette chanson est de *** Il était là, il a vu arriver une superbe fille,
en maillot de bain, vue la chanson...
Et le fin mot, j'crois que c'est qu'il a pas réussi à se la faire...
Houlà...
Faut vite que je chante pour rattrapper ce que je viens de dire....
Vous en voulez une en particulier?
-Poste restaaaaaante !
-Ah non, les plus connues, j'suis pas stupide, je les garde pour la fin !
-Des moooots !
-Ah mais elle est déjà prévue ! Vous me flinguez ma liste là...
-Au temps des Colonies !
-Aaaah ! Bonne idée ! Qui à dit ça ? Bien joué ! Ca fait une éternité que je ne l'ai pas chantée en plus...
Bon...
Ici il pleut toute la journée....."
Et le public qui murmure, fredonne, puis chante....
Il est tellement naturel....
-Au temps des Colonies
-Ma jolie Louise (?)
-Ô Compagnon
-Les petits bateaux
-La réalité
-Sur la route
-Le vent de l'hiver
-Et dans 150 ans...
Déjà il nous remercie et s'en va.
Non, pas déjà !
On scande :
"Raphaël !"
"Une autre ! Une autre !"
Il revient.
Merci...
-Funambule
-Ne partons pas fâchés
-I can't take my eyes off of you (xD)
-Des mots
-Caravane
"Une dernière pour la route... Mon père me chantait cette chanson,
et maintenant, quand je la chante à mon fils, il me regarde avec de grands yeux qui doivent vouloir dire :
"Ce type là.... ne va vraiment pas bien...." "
-La chanson des Galériens.
Cette fois il s'en retourne.
Pour de bon.
On espère encore, on appelle,puis entraîné par le courant, on se dirige vers la sortie.
On rit, on fredonne encore la dernière chanson,
on passe au stand, acheter deux ou trois souvenirs,
on échange nos premières impressions...
Enfin on se résigne à sortir, puis l'on attend.
On grimpe en voiture, et l'on raconte,
en désordre, nos souvenirs encore nets à un parent concilant,
attentif et curieux.
Puis peu à peu on retombe sur Terre....
On retrouve la maison déjà silencieuse...
On raconte encore deux ou trois fragments de concert,
et l'on monte se coucher.
Là, le silence jaillit.
Assourdissant, et douloureux...
Oui, il fait mal ce silence, tant il est profond.
Il fait mal, tant il est incongru...
On jour un peu avec la oîte à musique que l'on aacheté,
pour faire taire le silence...
On souit d'un dernier souvenir,
et une fois encore on entonne un refrain, qui se termine dans un soupir,
et l'on s'endort,
Comme à regret,
parce qu'on doit tourner une autre page...
Mais que veux-tu...?
Depuis le temps que je l'attendais...
Il y a la préparation : pique-nique, horaire du train, de quoi passer le temps, assise devant la porte du Zénith...
Puis le départ.
On est pas en retard, mais on court.
De joie, de liesse même.
On a envie de rire sans vraiment savoir pourquoi.
Et on sourit.
Dans le vide, aux gens gris que l'on croise, aux mannequins en mini-jupe,
on sourit.
Dans le train, on regarde avidement vers l'avant.
A la gare, on saute sur le quai, on dévale les escaliers, et on se met en route.
Plus on se rapproche, plus on presse le pas.
Et on danse en marchant.
A l'arrivée, on soupire.
Ah, il y a déjà quelques personnes.
Qu'importe, on s'assoit, on sort un bouquin, un carnet, un crayon, une pomme.
Et on attend.
15h.
16h.
Un bus arrive.
Des hystériques courent à la grille.
"RAPHAËËËËËEËL !!!"
Et reviennent, essouflés, roses de plaisir,
soufflant "Oh il est magnifique."
On rigole, on se moque un peu, et de nouveau c'est le silence.
Il ressort.
Autographes, photos, de nouveaux cris.
On regarde, de loin, et on s'approche.
Juste pour le voir.
Et on retourne à sa place.
17h.
L'attente devient vraiment longue.
18h.
Plus que 2h avant le début.
18h30.
Dieu, que c'est long...
Puis ils ouvrent les portes.
Derrière ça pousse,
devant ça court.
On s'installe.
3ème rang,
dans la fosse,
en face du micro.
Ca s'annonce bien.
Et de nouveau, l'attente.
Plus fébrile celle-là.
Enfin, ça commence.
Première partie.
Acclamée.
Les lumières se rallument.
Un brouhaha s'élève.
Et la salle replonge dans le silence.
Puis dans le noir.
Et c'est la folie.
Les musiciens s'installent et commencent.
Et il arrive.
Tranquille, souriant, beau.
"Je sais que la terre est plate.
Je sais le nom des nuages..."
C'est parti.
- Je sais que la terre est plate.
- Unknow ( T.T)
- Chanson pour Patrick Dewaere
- Concordia
- Comme un homme à la mer
- Le petit train
- Schengen
- Adieu Haiti
- Sixième étage
-Petite Annonce
- J'l'ai pas touchée...
Petits moments de complicité.
"Cette chanson est de *** Il était là, il a vu arriver une superbe fille,
en maillot de bain, vue la chanson...
Et le fin mot, j'crois que c'est qu'il a pas réussi à se la faire...
Houlà...
Faut vite que je chante pour rattrapper ce que je viens de dire....
Vous en voulez une en particulier?
-Poste restaaaaaante !
-Ah non, les plus connues, j'suis pas stupide, je les garde pour la fin !
-Des moooots !
-Ah mais elle est déjà prévue ! Vous me flinguez ma liste là...
-Au temps des Colonies !
-Aaaah ! Bonne idée ! Qui à dit ça ? Bien joué ! Ca fait une éternité que je ne l'ai pas chantée en plus...
Bon...
Ici il pleut toute la journée....."
Et le public qui murmure, fredonne, puis chante....
Il est tellement naturel....
-Au temps des Colonies
-Ma jolie Louise (?)
-Ô Compagnon
-Les petits bateaux
-La réalité
-Sur la route
-Le vent de l'hiver
-Et dans 150 ans...
Déjà il nous remercie et s'en va.
Non, pas déjà !
On scande :
"Raphaël !"
"Une autre ! Une autre !"
Il revient.
Merci...
-Funambule
-Ne partons pas fâchés
-I can't take my eyes off of you (xD)
-Des mots
-Caravane
"Une dernière pour la route... Mon père me chantait cette chanson,
et maintenant, quand je la chante à mon fils, il me regarde avec de grands yeux qui doivent vouloir dire :
"Ce type là.... ne va vraiment pas bien...." "
-La chanson des Galériens.
Cette fois il s'en retourne.
Pour de bon.
On espère encore, on appelle,puis entraîné par le courant, on se dirige vers la sortie.
On rit, on fredonne encore la dernière chanson,
on passe au stand, acheter deux ou trois souvenirs,
on échange nos premières impressions...
Enfin on se résigne à sortir, puis l'on attend.
On grimpe en voiture, et l'on raconte,
en désordre, nos souvenirs encore nets à un parent concilant,
attentif et curieux.
Puis peu à peu on retombe sur Terre....
On retrouve la maison déjà silencieuse...
On raconte encore deux ou trois fragments de concert,
et l'on monte se coucher.
Là, le silence jaillit.
Assourdissant, et douloureux...
Oui, il fait mal ce silence, tant il est profond.
Il fait mal, tant il est incongru...
On jour un peu avec la oîte à musique que l'on aacheté,
pour faire taire le silence...
On souit d'un dernier souvenir,
et une fois encore on entonne un refrain, qui se termine dans un soupir,
et l'on s'endort,
Comme à regret,
parce qu'on doit tourner une autre page...
Mais que veux-tu...?
Quant à la chanson "unkwnown", c'est peut-être sa chanson sans titre ? (je crois qu'officiellement tout le monde l'appelle "la petite chanson" : elle est sur deezer sous ce titre)