Le vent gémit au dehors,
Partageant ma peine muette
Et ces douleurs enfouies loin du regard des autres.
Ces meurtrissures secrètes,
Honte et Fierté de ma personne,
Me rappellent sans cesse ce tumultueux passé,
Et cet échec cuisant.
La pluie s'écrase sur ma fenêtre,
Comme des larmes sales
Qu'on aurait jetées par-dessus bord.
Les perles salées qui déferlent sur mon visage,
Vague de fatigue, tristesse et désespoir,
Cet aveu de faiblesse au coeur d'une nuit
Où seule la lune décroissante veillait à mon carreau.
Hélas, à qui d'autre qu'à la Lune,
Astre muet et magistral,
A qui d'autres qu'auxEtoiles,
Tendres compagnons d'infortune...
A qui d'autres qu'à ces entités magiques puis-je me confier ?
Et ce bateau m'emmène
Où les étoiles s'aiment.
Ma Blonde
Proches
Mes Souliers Sont Rouges