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The silence may fall

Mercredi 30 octobre 2013 à 19:45

Le soleil descend, le vent se lève.La Pénombre, petit à petit, avance.
Elle s'étend. Du pied des murs jusqu'aux portes des magasins.
Elle gagne du terrain, gomme les couleurs,
recouvre le monde d'un voile uniforme.

Puis vient la nuit.
La nuit froide, la nuit humide.
La longue nuit de l'hiver.
Cet hiver qui, là d'où je me tiens, semble sans fin.

Quand le sommeil te prend trop vite
Puis soudain t'abandonne.
Rien ne respire, rien ne bouge.
La nuit est là.

La nuit et tous ses monstres
Tapis dans l'ombre,
Cette ombre épaisse de silence.

Ce silence si intense,
Celui qui vrille les tympans,
Celui qui fait battre le coeur plus vite.
Celui qui glace le sang.

Celui qui noie tout ce qui disparait dans les recoins,
Gardé par ces regard effrayants,
Cette crainte du noir qui habite les enfants.
Ecoutez, regardez, comme eux.
Ils sont les seuls à deviner tous les périls qui vivent loin de la lumière.

Oh, je sais que je regagne, chaque soir, cet écrin d'amour et de chaleur, ce foyer de douceur.
Mais par delà les fenêtres, la nuit est toujours là.
La nuit, et son lot de peurs.
Le silence, et les monstres.



Il est plus d'un silence, plus d'une nuit, car chaque solitude à son propre mystère... (Sully Prudhomme)

C’est vrai, on avait dit « Chacun pour soi ».
Mais on n’a pas réussi.
On n’y arrive pas.
Est-ce que c’est si grave que ça de prolonger un peu la magie, et la douceur ? Est-ce mal ?
« Ce n’est pas ce qui était prévu. »
Non, c’est vrai aussi. Mais c’est un peu ça aussi, la vie, non ?
Si tout se passait selon les règles, si tout était toujours prévu… Est-ce qu’on serait « en vie » ?

C’est un peu comme une oasis.
On sait qu’on peut aller n’importe où,
aussi loin qu’on le peut, l’autre sera là si jamais on a besoin de lui.
C’est un peu ça, au fond. Tu ne penses pas ?
On est comme ça.
Du moins, entre nous.
On s’est rencontré et connu comme ça.
On a vécu et partagé comme ça.
Ca peut durer, continuer, encore un peu.
Encore un moment.
Tant que ça ne fait pas mal.
Non… ?
 
                                                                                                

 Et même si t’y crois pas… 
                                                                                                


http://petrouschka.cowblog.fr/images/DSCN0466.jpg...Je t'emmène.

A Sarlat [ Ne me laisse pas là ]

Samedi 23 juillet 2011 à 12:34

Je n'y arrive pas.
Depuis que je suis rentrée, depuis huit jours, je n'arrive pas à écrire.
A traduire ce qui se passe au fond de moi. 
Ce que mon départ, mon arrachement à ce pays que j'aime a causé.
Comme à chaque fois, c'est un déchirement. Ce n'est pas nouveau.
Mais cette fois, le retour toute seule, au volant... Les kilomètres qui défilent...
"Oui, je suis bientôt à la maison... Mais mon Eden... Il s'éloigne... De plus en plus..."

Et puis, cette année, la magie avait un autre goût.
Plus doux, encore. Plus sucré.
Elle avait plusieurs noms, elle avait plusieurs visages, plusieurs voix.
La leur, comme d'habitude, et puis la rumeur de la vieille ville, quand le jour touche à sa fin,
Mais elle avait la tienne aussi.

Merci. Pour tout.

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~Envole-moi~

My Body is a Winter (listening to Requiem)

Dimanche 17 avril 2011 à 17:18

Everything seems to fray, to collapse inside...
I do not know anymore if I want to continue all that I began...
Something broke.
It did for a long time.
But I tried not to see it, I tried to do as if everything could continue normally.
What was I thinking about ?!

 
There are millions of people more unfortunate than I, I know it.
There are billions of graver things, I also know it.
But is this an excuse not to be affected by what is taking place inside ?

I grew too fast. And since, nothing more.
I do not know if I am on my place.
My heart and my mind are not the same age old.
They do not even belong to the same world.

And your velvet words, your sketched smiles, all your confessions,
being lying between us as torned fragments of a night-sky,
of a star-studded ink sky,
this sky which protected us before,
today it prevents us from forgetting the evil which was made...

The evil which was made to us during our existence.
These scars that will never really disappear,
it is up to us to bandage them, to calm the fire which makes us suffer...

My body is a winter which never ends.
My heart is a faded center,
a foyer where no flame crackles for a long time.

There is still this soul that roam in his world of blackness...
His world in which I tried -wrongly- to make a little sun shine.
But this sun burned him.
Then he ran away, and took refuge,
still sinking more profoundly into his wild forests,
there where he was safe,
sure that I would not go to dazzle him anymore of this hideous sun...

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Mon dieu, mais qu'ai-je fait...?

Twenty-First Century Breakdown

Samedi 9 avril 2011 à 12:44

Winters have come and gone, you know...

J'ai eu 21 ans.
Une deuxième majorité. All Over The World.
On pensait que ça changerait quelque chose.
Qu'à la fin de cette journée, tout serait un peu différent.
Mais non.
Non, rien n'a changé.
 
Winters have come and gone, you know.
Winters have come and gone...
 

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