Retour, encore, de ces sombres pensées.
Ta voix, tes yeux, tout ce à quoi j'ai cru bon de rêver...
Il y a ces souvenirs auxquels je me raccroche aussi fort que je voudrais les oublier...
Le mois de janvier et ses promesses ravivent toujours des souvenirs de toi.
Le froid aussi.
Et cette chanson qui tourne dans ma tête...
Je la rattache à tellement de choses, maintenant...
J'aurais du tout oublier, depuis.
Je ne suis pas normale...
Allez, dis-le, tu le penses aussi.
Et qui ne le penserait pas, s'ils savaient ?
Encore un matin où je sais sur ce chemin fatigué et poussiéreux, delaissé et rebattu, me manudissant à chaque pas...
J'ai appris, je crois, à ne garder que les bons moments : ces mots, cette voix....
Même si tout ça n'était que mensonges, comme une illusion de tendresse, de sentiments...
N'ais-je été qu'un jouet du début à la fin,
Ou m'as-tu imaginé avec un coeur, un jour ?
J'étais prisonnière de la faiblesse de ce coeur, MON coeur, et de ses soupirs tragiques.
Et malgré tous mes efforts, le regard que je pose sur ces années est désespéremment triste.
Je ne peux nier avoir aimé ces moments de torture sous-jacente.
Torture, car je brûlais, au fond de moi, d'un feu que j'ai longtemps cru inextinguible.
J'y donnais, en revanche, beaucoup trop d'importance.
Mais ils étaient comme un trésor que je gardais jalousement, qu'importait le prix.
Ce n'est que plus tard que j'ai réalisé quel lourd tribut j'avais laissé derrière moi.
En échange de ces heures d'existence.
J'avais l'illusion d'avoir besoin de tes mots pour être quelqu'un.
Exister à travers toi, pour toi, Insomnia...
Présomptueux mirage.
Je n'étais rien, pas même pour toi.
Surtout pas pour toi.
J'aurais du me rendre compte que c'était trop.
Trop beau pour être vrai, pour être possible..
Même toi, tu étais trop.
J'aurais du me douter que c'était trop tôt pour ce bonheur.
Celui-là en particulier.
Tu n'avais pas besoin de mentir, tu sais.
Ni de monter pareil scénario.
Il suffisait juste de dire non.
Mais ça aurait été moins drôle, je suppose.
Ta voix, tes yeux, tout ce à quoi j'ai cru bon de rêver...
Il y a ces souvenirs auxquels je me raccroche aussi fort que je voudrais les oublier...
Le mois de janvier et ses promesses ravivent toujours des souvenirs de toi.
Le froid aussi.
Et cette chanson qui tourne dans ma tête...
Je la rattache à tellement de choses, maintenant...
J'aurais du tout oublier, depuis.
Je ne suis pas normale...
Allez, dis-le, tu le penses aussi.
Et qui ne le penserait pas, s'ils savaient ?
Encore un matin où je sais sur ce chemin fatigué et poussiéreux, delaissé et rebattu, me manudissant à chaque pas...
J'ai appris, je crois, à ne garder que les bons moments : ces mots, cette voix....
Même si tout ça n'était que mensonges, comme une illusion de tendresse, de sentiments...
N'ais-je été qu'un jouet du début à la fin,
Ou m'as-tu imaginé avec un coeur, un jour ?
J'étais prisonnière de la faiblesse de ce coeur, MON coeur, et de ses soupirs tragiques.
Et malgré tous mes efforts, le regard que je pose sur ces années est désespéremment triste.
Je ne peux nier avoir aimé ces moments de torture sous-jacente.
Torture, car je brûlais, au fond de moi, d'un feu que j'ai longtemps cru inextinguible.
J'y donnais, en revanche, beaucoup trop d'importance.
Mais ils étaient comme un trésor que je gardais jalousement, qu'importait le prix.
Ce n'est que plus tard que j'ai réalisé quel lourd tribut j'avais laissé derrière moi.
En échange de ces heures d'existence.
J'avais l'illusion d'avoir besoin de tes mots pour être quelqu'un.
Exister à travers toi, pour toi, Insomnia...
Présomptueux mirage.
Je n'étais rien, pas même pour toi.
Surtout pas pour toi.
J'aurais du me rendre compte que c'était trop.
Trop beau pour être vrai, pour être possible..
Même toi, tu étais trop.
J'aurais du me douter que c'était trop tôt pour ce bonheur.
Celui-là en particulier.
Tu n'avais pas besoin de mentir, tu sais.
Ni de monter pareil scénario.
Il suffisait juste de dire non.
Mais ça aurait été moins drôle, je suppose.