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Don't open your door to the Beast.

Mardi 2 octobre 2012 à 15:04

Il était là, à s'inventer ces vies qu'il ne vivait pas, qu'il n'avait jamais vécues et ne vivrait jamais.
Il était là, se voulant de bon conseil, mais ne suivant que son propre intérêt,
Cherchant dans chacun ce qui saurait lui être utile, un jour ou l'autre.

Puis ce jour est venu, celui qui ne fut succédé d'
aucun autre.
Ce jour où il est resté là, pantois, sur ce trottoir mouillé.
Ce jour où, dans un rire hystérique, élan de folie frénétique, elle est partie.


Sans remords, sans regrets, elle est partie.
Sans une larme, sans un soupir.
Sans un regard en arrière.
Juste son coeur plein de souvenirs amers.


Elle est partie et elle a voulu devenir quelqu'un,
au lieu de n'être que quelque chose.

Et lui, lui qui répétait "Tu sais, moi, je n'ai pas de coeur."
Lui, a découvert la souffrance, et la douleur.

Lui, le monstre ; lui, la bête, il s'est senti Humain.
Fatalement, misérablement Humain.
Etre pitoyable à ses yeux.
Pauvre, faible, et malheureux.


Lorsqu'il a levé les yeux, il n'y avait plus personne.
Plus un souffle, plus un mot, plus une trace d'aucun homme
Ses
mensonges avaient porté ses fruits.
Il devait subsister seul, sans soutien, sans autrui.


Il s'est levé, dans cet Univers sombre,
Monde de cendre et d'infinie noirceur,
Et il a marché, marché encore, pendant des heures.
Sans jamais croiser ni silhouette, ni ombre.

Et puis, une lumière, soudain, au loin.
Il s'est approché. Lueur, chaleur.
Il a vu un sourire, beau comme un clair matin.
Il est entré.
Peur et fureur.

Dans un fracas assourdissant, il a fait irruption dans une autre vie.
Petit à petit, méthodiquement, il s'est immiscé dans les moindres souvenirs.
Il en a fait partie. Un ver dans une pomme rouge et sucrée.
Comme la première fois, tout finit par s'effondrer.


Un nouveau jour d'apocalypse l'a ébranlé.
Balayant la vie radieuse où il était entré, messager du crépuscule.
Il a tout emporté, réduisant à néant les joies et les bonheurs de ces bons-vivants.


Ainsi l'histoire recommencera sûrement.

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Et le pire dans tout ça, c'est que je suis persuadée qu'il s'en amuse.

Par autresrimes le Vendredi 5 octobre 2012 à 10:53
bonjour Lucie
un coucou par ici.sympa ton écrit.
Aux frontières de l'amour,du bien,du mal,de la croisée des êtres,juste pour un temps indéterminé ou pas, une part de mystère ? et où peut être il y' a un sans cesse recommencement de l'histoire pour lui ?

A+ du troubadour Emmanuel
Par petrouschka le Vendredi 5 octobre 2012 à 11:35
J'ai cessé de croire qu'il y avait une part de bonne intention dans tout être.
Certains ne se rendent pas forcément compte de ce qu'ils font, mais il n'y a pas de lumière dans leurs actes.
Certaines personnes que j'ai connues avaient un sourire lumineux, chaleureux, mais un coeur des plus sombres. Ils l'assumaient, et s'en jouaient. Ainsi va la vie.

A bientôt, ici ou ailleurs.
Par autresrimes le Vendredi 5 octobre 2012 à 12:05
re coucou
merci c'est très sympa d'avoir glisser le lien de mon blog dans les liens du tien
De mon côté,je vais glisser le lien de ton blog dans ceux du mien.

A+
Par jazz le Samedi 6 octobre 2012 à 11:42
coucou Lucie
un musical coucou "jazz" du troubadour Emmanuel
A+
 

Vous aussi allumez votre étoile dans l'immensité de mon ciel.









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