Et me voilà seule, à nouveau, entre ces quatre murs vierges de souvenirs.
Les choses ne s'annonçaient pas trop mal,
Même si tout semblait un peu flou, et que rien n'apparaissait joué d'avance.
Puis, petit à petit, j'ai découvert tes parts d'ombre. Alors, je t'ai livré les miennes.
Mais tu n'en as eu que faire. Mes souffrances passées ne te semblaient pas importantes.
Elles étaient accessoires. Des gadgets. Je devais tirer un trait dessus. Tourner la page.
Tu n'as pas compris, je crois, l'importance que ces évènements-là ont eu pour moi.
Et quand j'ai voulu te l'expliquer, tu m'as noyée sous les "oui, mais...".
Sais-tu combien ces mots si froids, si raides, si pleins de... sciences, et si vides d'émotions,
Imagines-tu seulement combien ils ont ébranlé mes certitudes à propos de toi ?
Je savais nos sensibilités différentes, mais pas à ce point...
J'ai cru d'abord que je te jugeais trop vite,
J'ai cru que mon malaise n'était dû qu'aux trop grandes différences entre then & now.
J'ai voulu prendre un peu de distance, un peu de temps,
Créer, retrouver ce manque trop vite dissipé.
Mais il n'est jamais revenu, ce manque.
A la place, je me suis rendue compte que j'avais peur.
Peur d'avoir fait confiance trop vite et de t'avoir donné les clefs pour me blesser.
Peur de devoir affronter ce jugement, encore.
So let me go,
I don't wanna be your hero...
Mercredi 11 novembre 2015 à 13:44
Aucun commentaire n'a encore été ajouté !
Vous aussi allumez votre étoile dans l'immensité de mon ciel.
La discussion continue ailleurs...
Pour faire un rétrolien sur cet article :
http://petrouschka.cowblog.fr/trackback/3275232