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Le Long de la Volga

Lundi 19 décembre 2011 à 12:01

 

Tu sais, tout ça, tu n'y peux rien.

Tu n'es pas la seule personne à influencer ma vie.
Tu n'es pas le seul pour qui je puisse pleurer, rire, m'inquiéter.
J'avais une vie, avant.
Et celle-ci ne disparaîtra jamais.
Quoique tu fasses.
C'est ainsi, tu ne pourras pas changer ces choses.

Comme toi, j'aurais toujours ces moments de douleur, de solitude, ces blessures cachées quelque part.
On ne se refait pas.
Et je ne veux pas oublier tous ces gens,
tous ces souvenirs, aussi douloureux puissent-ils être.
Je ne peux oublier combien j'ai aimé, combien j'ai pleuré et souffert.
Cela a contribué à façonner celle que je suis maintenant.
Et j'y tiens. Aussi étrange que cela puisse paraître.
Pendant un temps, je n'ai eu que cette douleur lancinante pour me prouver que j'étais vivante.
Je m'y suis habituée. Si tu me l'enlèves, je n'aurais plus rien.
Il faut que tu comprennes ça.

Tu ne sais pas tout de moi. Tu ne peux pas tout comprendre.
Il y a des peurs irrationnelles qu'on oublie pas, qui ne s'effacent pas.
Il y a des trahisons qu'on ne peut pas pardonner, même après l'usure du temps.
Il y a des promesses qu'on ne peut pas faire.
C'est comme ça.


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