La nuit froide et humide recouvre déjà la ville depuis bien longtemps.
Les Misérables viennent de vivre la moitié de leur histoire [déjà !],
Tous ignorent encore le tragique destin que sera le leur.
Revoir cette version évoque bien des souvenirs.
Une autre année, une autre maison, d'autres meubles.
Tout allait bien, encore, à cette époque.
L'ange noir n'existait pas, je n'avais pas vraiment connu la douleur, juste le chagrin,
Et le seul drame qui me boulversait était que Gavroche allait mourir.
"Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à....[silence]"
Ce bout de gamin, ce rôle que j'ai tenu quelques temps après dans un spectacle,
m'a marqué plus qu'on aurait pu le penser.
Sentimentale ?
Pas qu'un peu.
Mais dieu que j'étais heureuse, et fière, d'arpenter la petite scène les pieds nus,
Les joues grises de poussière, dépenaillée,
Courrir et me faufiler entre les passants et les policiers, leur faisant des pieds de nez,
J'étais Gavroche.
J'étais même un peu trop fière.
Mais je n'étais qu'une gamine, de 10 ans à peine.
Si ces souvenirs ainsi évoqués donnent l'impression d'une profonde tristesse, et c'est le cas,
J'en profite pour faire savoir que les dernières 36 heures furent un délice.
Pourquoi? me demanderez-vous.
C'est un secret....
pour l'instant.
Je tiens juste à dire qu'il me tarde d'être à lundi [étrangement], à moi qui suis en vacances.
Les Misérables viennent de vivre la moitié de leur histoire [déjà !],
Tous ignorent encore le tragique destin que sera le leur.
Revoir cette version évoque bien des souvenirs.
Une autre année, une autre maison, d'autres meubles.
Tout allait bien, encore, à cette époque.
L'ange noir n'existait pas, je n'avais pas vraiment connu la douleur, juste le chagrin,
Et le seul drame qui me boulversait était que Gavroche allait mourir.
"Je suis tombé par terre, c'est la faute à Voltaire,
Le nez dans le ruisseau, c'est la faute à....[silence]"
Ce bout de gamin, ce rôle que j'ai tenu quelques temps après dans un spectacle,
m'a marqué plus qu'on aurait pu le penser.
Sentimentale ?
Pas qu'un peu.
Mais dieu que j'étais heureuse, et fière, d'arpenter la petite scène les pieds nus,
Les joues grises de poussière, dépenaillée,
Courrir et me faufiler entre les passants et les policiers, leur faisant des pieds de nez,
J'étais Gavroche.
J'étais même un peu trop fière.
Mais je n'étais qu'une gamine, de 10 ans à peine.
Si ces souvenirs ainsi évoqués donnent l'impression d'une profonde tristesse, et c'est le cas,
J'en profite pour faire savoir que les dernières 36 heures furent un délice.
Pourquoi? me demanderez-vous.
C'est un secret....
pour l'instant.
Je tiens juste à dire qu'il me tarde d'être à lundi [étrangement], à moi qui suis en vacances.