Allons bon...
Assise devant cet écran qui me montre un moi que je ne connaissais pas,
Sous le velux où les nuages passent lentement, sans me faire de signes.
Pourquoi m'en feraient-ils, de toute manière?
On ne me voit pas, on me bouscule,
silhouette trop incertaine pour être vraiment...
Et dans cette solitude, il n'y a que les autres.
Ces autres qui sont tout,
d'autant plus qu'on est rien,
Ces autres qui vivent,
d'autant plus que l'on subit,
Ces autres qui existent,
d'autant plus qu'on s'efface...
C'était déjà hier, mais voilà que le temps m'oublie,
sur le bas-côté, je vous vois tous partir,
comme dans une valse à mille temps,
où nul ne peut sortir de la danse,
tandis que moi, je me bats pour comprendre vos pas.
Laissez moi danser avec vous,
s'il vous plait, prenez ma main,
ne m'oubliez plus dans cet endroit sombre
qu'est ma solitude stérile de toute inspiration.
Je ne veux pas rester seule...
Tout ça pour dire, j'aime beaucoup ce qui suit :
"Ces autres qui sont tout,
d'autant plus qu'on est rien,
Ces autres qui vivent,
d'autant plus que l'on subit,
Ces autres qui existent,
d'autant plus qu'on s'efface..."
Bel article mais mon commentaire ne l'est pas xD