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Sous ce ciel de cendre

Lundi 24 septembre 2012 à 18:45

Sous ce ciel de poussière, sous ce ciel de cendre,
La ville s'étend, morne et sale.

Les gens se pressent, dégoulinants de gris,
ils s'engouffre dans les bus, dans les trams, dans les taxis.

Ils fuient la pluie.
La pluie qui lave les trottoirs gras,
Qui frappe aux fenêtres aveugles...
Ils fuient le vent.
Le vent qui fait battre les manteaux,
Le vent qui hurle, hurle, et que personne n'écoute.


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Et dans ce vacarme de fin du monde,
s'élève le chant d'un oiseau.

Dancing in the Rain

Mercredi 4 juillet 2012 à 21:51

Il pleut, pour changer.
Mais c'est une pluie douce qui mouille tranquillement les trottoirs déserts, les rues vides, les terrasses abandonnées.
Une pluie qui chante presque, qui caresse les fenêtres.
Une pluie qui sent un peu l'orage, le terrible orage.
Et un peu la campagne, aussi.

C'est peut-être pour ça que je me sens si bien.

Broken Smile

Lundi 23 avril 2012 à 23:45

Ca fait des jours que je fais comme si de rien était.
Comme si la vie suivait son cours, paisiblement, comme elle l'a toujours fait,
berçant les existences, les noyant sous l'ennui.

Seulement, voilà. Rien ne sera plus comme avant. Plus maintenant. Je ne sais pas si tu as réalisé dans quel fracas mon Univers s'est effondré, ce jour-là. Non, tu ne réalises sûrement pas. Parce que voilà, je n'ai rien dit. Oh, bien sûr, ces quelques jours ne furent qu'instants magiques et voluptueux, hors du temps. Mais à présent, je me demande si ce bonheur-là valait une telle souffrance. Pour toi, ce n'est peut-être qu'une plaie supplémentaire qui finira par cicatriser "comme toutes les autres". Si tu en es persuadé, alors c'est que tu n'as rien compris.

Il n'y a pas de colère et presque pas eu de larmes. C'est encore pire. Il ne reste rien, rien que le froid, le vide, l'inquiétante étrangeté d'un nouveau matin où il n'y a personne. Et toi, toi tu ne seras plus jamais là. 
Si j'avais su...

Tu avais toutes les clés, tu connaissais tous les mystères, tous les secrets. Je n'aurais pas du t'accorder ce pouvoir, cette emprise-là. Comment ais-je pu croire que j'y arriverais ? Que je le méritais ? Toutes les fois où tu me parlais des autres, murmurant que toi et moi, nous vallions mieux que ces gens-là, le pensais-tu vraiment ? Et quand tu me chuchotais des promesses, y croyais-tu ? Tout ça était-il vrai ?

Come What May*

Mercredi 28 décembre 2011 à 11:26

Le plus important,
c'est de rêver encore.

N'oubliez pas que tout peut arriver.

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Découverte de ces derniers jours :

Le Long de la Volga

Lundi 19 décembre 2011 à 12:01

 

Tu sais, tout ça, tu n'y peux rien.

Tu n'es pas la seule personne à influencer ma vie.
Tu n'es pas le seul pour qui je puisse pleurer, rire, m'inquiéter.
J'avais une vie, avant.
Et celle-ci ne disparaîtra jamais.
Quoique tu fasses.
C'est ainsi, tu ne pourras pas changer ces choses.

Comme toi, j'aurais toujours ces moments de douleur, de solitude, ces blessures cachées quelque part.
On ne se refait pas.
Et je ne veux pas oublier tous ces gens,
tous ces souvenirs, aussi douloureux puissent-ils être.
Je ne peux oublier combien j'ai aimé, combien j'ai pleuré et souffert.
Cela a contribué à façonner celle que je suis maintenant.
Et j'y tiens. Aussi étrange que cela puisse paraître.
Pendant un temps, je n'ai eu que cette douleur lancinante pour me prouver que j'étais vivante.
Je m'y suis habituée. Si tu me l'enlèves, je n'aurais plus rien.
Il faut que tu comprennes ça.

Tu ne sais pas tout de moi. Tu ne peux pas tout comprendre.
Il y a des peurs irrationnelles qu'on oublie pas, qui ne s'effacent pas.
Il y a des trahisons qu'on ne peut pas pardonner, même après l'usure du temps.
Il y a des promesses qu'on ne peut pas faire.
C'est comme ça.


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