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Nuit Blanche [Caprice Orgueilleux]

Mercredi 7 avril 2010 à 10:55


                                                                                                                    
Putain.
J'ai 20 ans aujourd'hui, et je suis toujours aussi capricieuse.
Je resterai
une petite peste. Au moins un an de plus.
                                                                                                                     

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Adiemus [Heart-rending Feelings]

Dimanche 4 avril 2010 à 15:36

Le vent gémit au dehors,
Partageant ma peine muette
Et ces douleurs enfouies loin du regard des autres.

Ces meurtrissures secrètes,
Honte et Fierté de ma personne,
Me rappellent sans cesse ce tumultueux passé,
Et cet échec cuisant.

La pluie s'écrase sur ma fenêtre,
Comme des larmes sales
Qu'on aurait jetées par-dessus bord.

Les perles salées qui déferlent sur mon visage,
Vague de fatigue, tristesse et désespoir,
Cet aveu de faiblesse au coeur d'une nuit
Où seule la lune décroissante veillait à mon carreau.

Hélas, à qui d'autre qu'à la Lune,
Astre muet et magistral,
A qui d'autres qu'auxEtoiles,
Tendres compagnons d'infortune...

A qui d'autres qu'à ces entités magiques puis-je me confier ?


                                                                                                                                      

Et ce bateau m'emmène
Où les
étoiles s'aiment.
                                                                                                                                        

Ma Blonde
Proches
Mes Souliers Sont Rouges


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MaureenOlder, Little Bea [ici]

Mon Petit Diable [Heavy Silence]

Vendredi 2 avril 2010 à 10:24

Listen to it, and let your mind run away

Pas un regard, pas un mot, pas un sourire.


C'est juste une déception piquante et terrassante,
Différente, cependant, des déchirantes révélations que j'ai déjà eu à entendre.
Mais tout de même...

Il y avait mon coeur qui battait à tout rompre, si vite et si fort.
J'ai cru que j'allais manquer d'air.
Et je me suis souvenue que rien ne dépendait de moi, en fin de compte.
C'est dans ces moments-là qu'on se rend compte combien notre vie dépend aussi de ce que l'on représente aux yeux d'autrui.
Même si dans une vie, une telle rencontre n'est "rien".

Est-ce ma faute si, de la timitidé, je ne connais que l'étau
qui enserre le coeur dans l'angoisse d'un éloquent silence en guise de réponse ?
Car je n'ai pas peur de tendre la main pour effleurer l'inconnu,
je n'ai pas peur de le regarder & sourire, quitte à paraître étrange et désinvolte.
*
Devrais-je alors m'imposer la retenue qui sied aux jeunes filles effarouchées ?
Que la vie serait ennuyeuse si l'on devait baisser les yeux devant le regard d'un anonyme...

Ah, que n'ai-je de ce charme qui subjugue !


                                                                                                                                                            

Sainte Rita,
Patronne des causes désespérées,
Venez-moi en aide...

                                                                                                                                                            

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]. Et pourtant, je sais comme vous que je ne m'arrêterai pas là .[
Le croiser me transpercera le coeur.
Alors je me laisse encore une chance.
Mardi.
Mardi, j'essaierai encore.

J'ai mal, encore une fois...
Ca n'étonne plus personne.
Mon coeur et mon âme se tordent douloureusement au fond de moi.
Comme je suis pitoyable.
Tout ça pour un
souvenir,
Une vague impression de déjà vu quand mes yeux croisent un regard ambré...
Il n'a jamais été là, ne le sera jamais.
Et si un jour il apparait, son seul but sera de me porter le coup fatal qu'il a eu la faiblesse de retenir alors.

Je me prends parfois à espérer qu'il refasse surface.
Mais je sais qu'il n'a plus recherché ma trace depuis longtemps.
Qu'il ne la recherchera plus jamais.
C'est mieux comme ça, en fin de compte.
Parce que s'il avait encore montré signe de vie,
J'aurais failli.

Je serais retombée dans le piège de sa voix chaude.
De ses mots doux-amers auxquels je ne peux résister.
Il vaut mieux faire comme si ni l'un ni l'autre n'avions existé.

Mais lorsqu'on sait combien j'ai changé,
On se rend compte que c'est impossible...


                                                                                                                                                                                      


Souffrait-elle d'une malformation de l'âme
qui l'empêchait d'accueillir l'amour avec bonheur,
comme les autres femmes ?

                                                                                                                                                                                      

Ken Follet,
Un monde sans fin
(5ème partie, chapitre 59.)

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Heaven's not Enough [Cent Pleurs]

Samedi 20 mars 2010 à 19:29

~

Je vous ai tous trompés, feignant la guérison, jouant à celle qui allait mieux....
Mais la lourde noirceur qui a pesé sur mon coeur et mon corps n'a pas disparu...

Pardonne-moi, Thibault...
Je ne suis pas la mieux placée pour te montrer ce qu'est
vivre...
Le seul souhait égoïste que j'ai formulé à voix haute et de voir un jour ce projet se réaliser...
Mais Toi & moi, nous savons bien qu'au fond, il y en a d'autres.
Hélas, je ne peux m'y résoudre...
J'ai vécu pour les autres depuis des années, je ne saurais pas changer.
Pas maintenant.
Peut-être est-il déjà trop tard,
Peut-être est-il encore trop tôt...

Pour qui, diable, vis-je ?!
Pour Toi, d'abord.
Puis pour tout ceux qui ont besoin d'une épaule,
D'une main tendue, d'un regard bienveillant,
D'un sourire encourageant...

Je vis pour ceux qui ont le regard triste et la tête basse,
Je vis pour ceux qui ont le pied mal-assuré et le dos courbé,
Je vis pour ceux qui ont le coeur en berne et la main tremblante...


Il y a ces moments où je vis pour moi.
Et pour moi seule.
Mes rêves ne sont que miens.
Car aussi profond sois-Tu ancré dans mon âme,
Jamais je ne pourrais T'offrir ces rêves qu'étaient les Tiens.
Pour la simple raison que je ne les connais pas.

Alors j'essaie de goûter à tout ce qu'on me propose,
Espérant que Tu y trouves Ton compte,
Mon cher Thibault...

~

Lettre d'une petite fille à un ami,
disparu depuis près de 12 ans.

                                                                                                                                                

Aujourd'hui ne me restent que cette douleur lancinante,
Et ce léger malaise pour me prouver que je suis en vie.

                                                                                                                                                


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Et dans mes oreilles,
ces illustres disparus chantent encore cette France que nous aurions pu connaître.

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